Vibrants arpèges
Tout n’est-il pas vibration plus ou moins subtile, à commencer par la vie ? Mais conceptualiser la vibration, n’est-ce pas s’en couper, dans le sens où l’on voudrait la solidifier en figeant ce qui ne peut l’être, ou saisir l’insaisissable ?
Ces Vibrants arpèges suggèrent que la relation au monde peut être une simple présence au réel, sinon un éveil à lʼunion de la réalité intérieure et de la réalité extérieure, union dénuée de dualité et donnant lieu au déploiement du grand jeu ou de la danse universels.
Ce troisième et dernier recueil d’Arpèges est ponctué par les calligraphies tibétaines de Tenzin Dorjee, par ailleurs photographe et vidéaste vivant au Népal. Voici donc la « noire marée des syllabes » dont parle Octavio Paz, et cette marée est vibration, vibrante émotion, émotion d’un mouvement, mouvement de communication, communication-communion.