Les Enfants d’Érasme

Tristan est un étudiant strasbourgeois introverti et pas du tout engagé. L’Europe lui, il s’en fout. Le jour où il visite le Parlement européen avec son école d’architecture, il y croise sa petite amie Chloé journaliste aux Dernières Nouvelles d’Alsace, un député qui se bat contre le travail forcé, et des lobbyistes. Chloé le quitte. Effondré, il part en Erasmus à Dresde, où il intègre une bande d’amis fêtards. Il y a Leni, bénévole dans un centre d’accueil pour migrants. Gunther, néo-nazi et petit ami sur la sellette de Leni. Janek, apprenti-maçon Polonais. Bethany, Américaine. Mattéo, Italien. Anastasia, Estonienne. On danse. On s’engueule. Au Café Europa alternent débats éruptifs et moments d’émotion, sous le regard paternel de Devrim, le patron turc. Et sous l’œil du Baron, ex-diplomate et écrivain « maudit », mutique mais pas sourd, à qui rien n’échappe.

Tandis que les chars russes se préparent à envahir l’Ukraine, Tristan découvre que son grand-père était un soldat de Hitler. La lecture de mystérieux Cahiers bleus le transportera en Finlande dans les rangs de la Wehrmacht, puis dans la Dresde de février 1945 aux côtés de ce grand-père qu’il n’a pas connu.

En s’engageant avec Leni contre la commercialisation des produits issus du travail forcé, Tristan tente de mobiliser son groupe d’amis de Dresde sur une action coup-de-poing contre l’industrie textile. Y parviendra-t-il ? Réussira-t-il à contrer la tentative de corruption d’un autre député européen ?

Au matin du 24 février 2022, c’est le choc au Café Europa. La cohésion du groupe reste fragile. Tiendra-t-elle face à l’invasion de l’Ukraine ? Serait-ce la fin de la fête ?

L’Europe est le rêve de ceux qui ne la vivent pas. Et le vôtre ?

(texte de présentation provisoire)
Photo de couverture : Erasmus on the Grotekerkplein in Rotterdam, South Holland Province, The Netherlands