Extrêmes saisons
La vie n’est pas uniforme. Elle est ponctuée d’imprévus et d’étonnements, de surprises et d’émerveillements, de joies et de peines, de jours et de nuits, de saisons pleines et vides, et de saisons extrêmes.
Ici les saisons extérieures rejoignent les saisons intérieures, les paysages de la terre ceux de l’esprit, les pierres les concepts, les cours d’eau le cours des pensées, la chaleur l’amour, le vent les passions, l’espace la contemplation.
Ici l’écriture ne saurait être homogène et la poétique est faite d’observations de la nature, d’images, d’idées et de notions spirituelles.
Ici l’anecdotique et l’universel sont distincts sur le plan relatif, s’interpénètrent sur le plan intérieur, se rejoignent dans les symboles au niveau secret et ne se distinguent plus au niveau ultime.
La poétique des peintures et des encres de Pedro de Léon magnifie la poétique des Extrêmes saisons et notamment celle de l’été avec la poétique des arums qui est une fleur chère au peintre d’origine chilienne réfugié en France. Homme de cœur et de convictions, Pedro de Léon sait ce qu’“extrêmes saisons” veut dire.